D’UN MATIN DE PRINTEMPS # Pièce pour 14 danseurs

« D’un matin de printemps offre une promenade contrastée sur le fil de styles et d’humeurs aux antipodes. Comme une mise au point entre différents désirs et écritures, musique classique et électro. » Rosita Boisseau

Ravel, Debussy, Satie, Boulanger. Pour cette nouvelle création, j’ai voulu explorer la musique des compositeurs français fin 19ème, début 20ème. Cette période moderne, riche, élégante et extrêmement libre artistiquement offre une diversité d’interprétation, du répertoire pour trio classique aux propositions électro-acoustiques de Matteo Franceschini qui tissent des liens entre chaque tableau, entre tradition et modernité. D’un matin de printemps se révèle tel un jukebox musical et chorégraphique, avec une variété d’écritures ; ensembles, duo sur pointes, danse de salon avec un clin d’oeil à la danse des années 80 jusqu’au tableau final : une cérémonie étrange et théâtralisée à l’extrême d’hommes portant des bois de cerfs. Dans cette nouvelle création, je me suis amusé à questionner les structures musicales de cette époque, à découper l’espace du plateau. Un véritable défi. J’ai souhaité donner à chaque tableau une dramaturgie nouvelle, inattendue qui en appelle à chaque fois, à l’imaginaire du spectateur. Comme une mosaïque, D’un matin de printemps est une élégante promenade chorégraphique où le spectateur voyage, rêve, évolue entre danse et musique, entre autres.
Emilio Calcagno